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L’Institut national des Droits de l’Homme Driss Benzekri

L’Institut national des Droits de l’Homme Driss Benzekri
L’Institut national de formation aux Droits de l’Homme (INFDH), basé à Rabat, a été baptisé du nom de feu Driss Benzekri, ancien président du Conseil consultatif des Droits de l’Homme (CCDH) et de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), en reconnaissance de l’action louable de ce militant qui a marqué de son empreinte l’histoire des Droits de l’Homme au Maroc.

La cérémonie de dévoilement de la plaque commémorative a eu lieu, mercredi soir à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de feu Driss Benzekri, en présence notamment du président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami, et d’un parterre de personnalités du monde politique, académique et associatif, ainsi que de représentants du corps diplomatique et d’organisations internationales accrédités au Maroc et de proches et amis du défunt.

Une initiative visant à « rendre hommage à ce militant qui nous a quittés il y a 10 ans, et qui a marqué l’histoire des droits de l’Homme au Maroc », explique le président du Conseil national des droits de l’Homme, Driss El Yazami, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’institut à Rabat. El Yazami a précisé que « l’attribution du nom de Driss Benzekri a été confirmée par un accord royal« .

Le président du CNDH a annoncé qu' »un livre sur l’héritage du militant des droits de l’Homme sera publié dans les prochains jours ». Il y sera question des réformes et réconciliations engagées par Benzekri.

« L’institut est un nouvel acteur de la défense des droits de l’Homme au Maroc. Il cible quatre publics, les institutions publiques, la société civile, les groupements professionnels et le CNDH lui-même« , a souligné le directeur de l’institut, Younes Ajarrai, qui a assuré que l’institut voulait s’inscrire dans la « pérennité ».

Pour réussir cette mission, l’institut table sur des formations continues qui seront ponctuées d’examens. « Le Maroc a besoin d’acteurs qui maîtrisent la préparation et la rédaction de rapports, et qui sont capables de tenir des plaidoiries aux Nations unies et au parlement. Cela ne s’apprend pas en deux jours de formation », a plaisanté El Yazami.

Construit dans le quartier populaire Yacoub El Mansour de Rabat, l’institut est abrité dans deux bâtiments de 5 étages. Il comprend un centre de documentation doté d’une bibliothèque, ainsi que d’un espace multimédia, et un incubateur associatif, destiné à héberger et accompagner les associations œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.

« Ces associations seront sélectionnées sur présentation de projets qui devront répondre à des standards définis par le CNDH« , a indiqué Younes Ajarraï. « L’acquisition du siège de l’institut a été financée par le Conseil consultatif des droits de l’Homme. Ses activités principales ont elles été financées par l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et surtout l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) qui a contribué à l’élaboration au design de l’Institut« , a-t-il ajouté.

La cérémonie d’attribution du nom de Driss Benzekri a rassemblé des membres de la famille du défunt, dont son frère, Ouallal Benzekri, qui a estimé que cette initiative permettra de « graver le nom du défunt dans la mémoire de la nouvelle génération ».

Créé par le CNDH en 2015, l’INFDH a accueilli plus de 80 formations dont ont bénéficié plus de 2000 personnes. Ses cycles de formation ont été organisés en partenariat avec des agences onusiennes, des ONG internationales et l’Union européenne.

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